La belle histoire du Domaine Denis Mortet débute en 1956 quand Charles Mortet crée son domaine avec un hectare de vigne sur la commune de Gevrey-Chambertin.
Dès 1978 il est rejoint par son fils Denis et son épouse Laurence et le domaine quitte peu à peu le marché du négoce et commence la commercialisation de ses vins en bouteilles.
En 1993, Denis prend la succession de son père et le domaine Denis Mortet est créé avec à l’époque 4.5 hectares de vignes, réparties sur Gevrey-Chambertin, Chambolle-Musigny et Vougeot.
Depuis le domaine n’a cessé de s’agrandir, suite à l’acquisition de parcelles de qualités pour atteindre la taille de 11 hectares, principalement sur Gevrey-Chambertin.
Denis Mortet fut le fer de lance du grand renouveau bourguignon, en produisant des rouges plus concentrés, plus riches et avec des robes bien plus soutenues. Ses vins spectaculairement colorés et aromatiques se sont progressivement affinés dans les années 90 pour atteindre désormais une maturité sereine et un toucher de bouche des plus délicats.
Amoureux de la nature et de ses belles terres bourguignonnes, il oriente son domaine vers une viticulture inspirée du Bio en bannissant dès 1996 les désherbants et les engrais chimiques.
Après la disparition brutale de Denis en janvier 2006, c’est son fils Arnaud, accompagné de sa mère, qui a repris les rênes du domaine et qui poursuit avec la même passion et la même exigence l’œuvre de son père.
Brillant vinificateur, Arnaud Mortet apporte petit à petit une approche plus douce au niveau des vinifications, rendant les vins du domaine plus élégants tout en gardant leur richesse de constitution, véritable carte d’identité des crus signésMortet.
RVF : « Dans les années 1990, Denis Mortet a bousculé les standards bourguignons en produisant des vins modernes qui ont donné au pinot des densités et des teintes alors inhabituelles. Arnaud Mortet, son fils, brillant vinificateur, a rejoint le domaine au début des années 2000 et en a pris la charge six ans plus tard, au décès de son père. Il affirme petit à petit sa patte pour aller vers des vins moins soutenus (mais plus frais et gracieux) grâce à des vinifications plus douces. »